Ultramontanismo: Malsamoj inter versioj

[nekontrolita versio][nekontrolita versio]
Enhavo forigita Enhavo aldonita
Xian (diskuto | kontribuoj)
Nova paĝo: {{ébauche|catholicisme}} '''Ultramontanismo''' estas orientiĝo favora al la papa supereco spirita kaj juridikcia super la politika povo (en religiaj aferoj kaj aparte en la nomumo de ...
 
Xian (diskuto | kontribuoj)
Neniu resumo de redakto
Linio 1:
{{ébauche|catholicisme}}
 
'''Ultramontanismo''' estas orientiĝo favora al la papa supereco spirita kaj juridikcia super la politika povo (en religiaj aferoj kaj aparte en la nomumo de la episkopoj), opone al [[galikanismo]]. Tiu vorto devenas de la itala ''Ultramonte'' kiu signifas {{Citation|transmonta}}, do aliflanke de la Alpoj, en Italio. Tio estas orientiĝorientiĝo precipe franca. Naskita en la {{[[16-a}}]] jarcento inter la katolikoj de la katolika Ligo dum la religiaj militoj, tiu orientiĝo reaperis en la {{[[17-a}}]] jc fronte al la nekatolikaj aliancoj de [[Ludoviko la 14-a]]. En la {{[[18-a}}]] jc, ultramontanismo intermiksiĝas kun la batalo kontraŭ la parlamenta kaj anglikana [[jansenismo]]. Ĝi do estas subtenata precipe de la [[Jezuito]]j.
 
Fronte al la progreso de la politikaj reĝimoj pli kaj pli apartaj de religio, kaj post la religia traŭmo ettraŭmatismo, aprèskius le traumatisme religieŭ que futestis la [[Révolutionfranca françaiseRevolucio]], l'ultramontanismeultramontanismo s'imposetrudiĝis auen coursla du[[19-a]] {{XIXeen siècle}} dans lesla mentalitésfrancaj collectiveskolektivaj françaisespensmanieroj.
== CadreHistoria historiquekunteksto ==
*LeLa cadrehistoria historiquekunteksto, en sekiu développekreskas l'ultramontanismeultramontanismo estestas celuitiu de la [[Restauration française|RestaurationRestaŭrado]] en FranceFrancio, c'est-à-diretio d'unestas courantpolitika politiquemovado quikiu, àekde partirla defranca [[Charlesreĝo, XKarolo dela France|Charles X]]10-a, tendtendencas à prendre le contrepied dekontraŭi la [[Révolutionfrancan française]]Revolucion. SesĜiaj principaŭĉefaj penseurspensuloj sontestis [[Joseph de Maistre]] etkaj [[Louis de Bonald]].
*Pli vaste en Eŭropo, ĝi staras kontraŭ la politika moderneco reprezentata per la [[homaj rajtoj]], la [[Printempo de la popoloj]] kaj la aspiro al [[demokratio]].
*Plus largement en Europe, il se dresse contre la modernité qu'elle soit politique et s'exprime en termes de [[Droits de l'Homme]] ou de [[Printemps des peuples]] a fortiori d'aspiration à la [[démocratie]].
*LesLa changementsekonomiaj économiqueskaj etpolitikaj politiquesŝanĝiĝoj, caractéristiqueskarakterizaj de cettetiu modernitémoderneco, héritéeheredinta de la Révolutionindustria Industriellerevolucio s'accentuentpli aumultiĝas pointtiel queke lela noyauteknologio deŝajnas fariĝi la modernitékerno semble devenirde la technologiemoderneco. La finalitéceleco de la sociétésocio sembleŝajnas êtreesti la laïcisationlaikigado etkaj la sécularisationsekularigo. LeLa catholicismekatolikismo trouvespertas desmalfacilaĵojn difficultéspor àekzisti trouveren sestiu marques dans ce contextekunteksto. L'égliseLa catholiquekatolika seeklezio situeklare clairementsituas dansen lela campkampo dude conservatismela konservatismo, kaj voire de la réactionkontraŭado<ref>[http://www.iesr.ephe.sorbonne.fr/index.html?id=3260 PELLETIER Denis, Les catholiques en France depuis 1815, Paris, La Découverte, coll. Repères, 1997]</ref>, au moment dedum la RestaurationRestaŭrado.
 
Samtempe, la legado kaj la skribado forte disvastiĝis en ĉiuj klasoj de la socio, estigante multajn kontestojn en deziro de individua emancipiĝo..
En même temps la lecture et l'écriture connaissent une grande expansion dans toutes les classes de la société suscitant bien des remises en cause nouées dans un désir d'émancipation de l'individu.
 
DèsRkde lesla annéesjaroj 1850, l’EuropeEŭropo etkaj lesUsono États-Unisestas sonttrafitaj touchés parde la révolutionintelekta intellectuellerevolucio : onestas seplena retrouve en pleine effervescence sur le plandisvolviĝo de l’alphabétisationalfabetizado. AuEn 18èmela siècle18-a unjc, publicpubliko deel lecteurlegantoj s'estkreiĝis, formékaj etpro c'esttio laestis raisonkreita mêmecenzuro pourde laquelleverkoj. onLa créebaza unedeviga censurekaj dessenpaga oeuvres.lernejo L'écoleestas primaire obligatoire et gratuite est dansen la constitutionkonstitucio dèsekde 1848 etkaj la populationalfabetizita alphabétiséepopolo passekreskas de 30% en 1830 àĝis 90% en 1850<ref> [http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F10394-1-1.php dictionnaire historique de la Suisse]</ref> En FranceFrancio, la situationsituacio s'amélioremalrapide doucementpliboniĝas aveckun uneabrupta brusqueakcelo accélération entreinter 1865 etkaj 1900 <ref>[http://histoiremesure.revues.org/document816.html Jean-Pierre Pélissier et Danièle Rébaudo]Une approche de l’illettrisme en France : La signature des actes de mariage au XIXe siècle dans « l’enquête 3 000 familles » Dans Histoire et mesure, volume 19n n° ½ mis en ligne le 15 juin 2007, référence du 9 mars 2008</ref> IlDe entio résulterezultas queke l'écolela seralernejo leestos pointla focalfokuso dude conflitla entrekonflikto lesinter deŭla du FrancesFrancioj.
 
== L'expression d'une ecclésiologie ==
Les ultramontains s'opposent, en France, aŭ gallicans. Le clivage est d'abord [[ecclésiologie|ecclésiologique]]. Le [[gallicanisme]] prône l'existence d'une Église de France relativement indépendante du [[Saint-Siège]] et autonome au sujet des nominations d'évêques. Le [[gallicanisme]] ayant été porté à son paroxysme avec la [[Constitution civile du clergé]] de [[1790]], le retour à la monarchie avec la [[Restauration française|Restauration]] en [[1814]] a discrédité cet important courant ecclésiologique français.
 
Les idées ultramontaines s'imposent lentement grâce à l'action de nombreŭ apologistes, au premier rang desquels [[Félicité Robert de Lamennais|Lamennais]], [[Prosper Guéranger|dom Guéranger]], [[Charles de Montalembert|Montalembert]], [[Henri Lacordaire|Lacordaire]], et d'évêques, en particulier [[Thomas Gousset|Mgr Gousset]] et [[Louis-Édouard Pie|Mgr Pie]]. Les thèses romaines sont popularisées grâce au journal ''[[L'Univers]]'' de [[Louis Veuillot]] (à partir de [[1840]]). Et le cercle de [[Mayence]] (ou cercle alsacien) d'[[André Raess]] contribue à répandre ces idées en Allemagne.
 
L'ultramontanisme, au départ mal vu par le clergé français, prospère face à la succession de déceptions vécues par les catholiques français après la [[Monarchie de Juillet]] en [[1830]]. Ne se sentant plus soutenus par un pouvoir d'essence catholique comme l'étaient la monarchie d'[[Ancien Régime]] et la [[Restauration française|Restauration]], les catholiques se tournent vers le pape comme seul guide possible. Le [[Concile Vatican I]] parachève cette évolution en [[1870]] : il consacre la primauté absolue du pape (celui-ci a autorité sur tous les autres évêques, les décisions d'un concile ne lui sont pas supérieures) et affirme l'[[infaillibilité pontificale]] quand le pape, en matière de [[foi]] ou de [[morale]], prononce, en vertu de sa charge, solennellement et ''ex cathedra'', qu'« une doctrine doit être tenue par toute l'Église ». L'installation de la [[Troisième République]] en [[1871]] impose définitivement l'ultramontanisme en France au sein d'une population catholique en grande partie hostile à ce régime, dont les lois d'inspiration anticléricales des années 1880 - 1905 semblent lui montrer que le clergé n'a plus rien à attendre de favorable de l'État français.
 
Cette ecclésiologie a été aussi facilitée par le développement des communications (le chemin de fer qui rend le pèlerinage à Rome plus facile, la presse,...), et l'expansion géographique du catholicisme ([[Missions catholiques au XIXe et au XXe siècles|missions]]). Le perte de sa [[États pontificaŭ|souveraineté temporelle]] en 1870 élargit l'audience religieuse du pape.
 
== L'expression d'une piété ==
La ralliement du clergé aŭ thèses romaines exprime aussi une volonté d'unité autour de Rome, le siège apostolique. D'où l'adoption de la liturgie romaine dans les tous les diocèses français et l'adoption d'une [[théologie morale]] romaine (celle d'[[Alphonse de Liguori]]). En philosophie, le pape [[Léon XIII]] privilégie le [[néo-thomisme]]. Les vecteurs de cette unité sont les congrégations romaines (congrégation de l'[[Index Librorum Prohibitorum|index]]), les ordres religieŭ masculins qui se reconstituent ([[bénédictins]], [[dominicains]], [[assomptionnistes]]...), les séminaires nationaŭ fondés à Rome. Le pape, « vicaire de Jésus-Christ », devient lui-même un objet de dévotion.
 
L'ultramontanisme reflète aussi une [[piété]] particulière : dévotion mariale (proclamation du dogme de l'[[Immaculée Conception]] par [[Pie IX]] en 1854) et dévotion [[eucharistique]] (la fête du [[Sacré-Cœur de Jésus]] élevée au rang de fête universelle en 1856, adoration perpétuelle, [[Quarante Heures]], communion fréquente...) relayées par de nombreuses confréries et associations pieuses, culte des saints, culte des [[reliques]] – importées de Rome...
 
Aujourd'hui, le terme ''ultramontanisme'' n'est plus guère utilisé puisque son contraire, le [[gallicanisme]], a presqu'entièrement disparu.
 
=== Chefs ultramontains du Canada ===
 
* M{{gr}} [[Ignace Bourget]] ([[1799]]-[[1885]])
* M{{gr}} [[Louis-François Richer Laflèche]] ([[1818]]-[[1898]])
* M{{gr}} [[Georges-Alexandre Courchesne]] ([[1880]]-[[1950]])
 
=== Articles connexes ===
* [[Gallicanisme]]
 
== Références ==
<references />
 
[[Catégorie:Histoire du catholicisme]]
[[Catégorie:Courant religieŭ catholique]]
{{Portail |christianisme |Catholicisme |Vatican}}
 
[[cs:Ultramontanismus]]