Victor Hugo: Malsamoj inter versioj

[kontrolita revizio][kontrolita revizio]
Enhavo forigita Enhavo aldonita
Etikedo: Iksokodo
Linio 57:
 
=== Politika agado ===
[[Dosiero:Maison natale Victor Hugo 079.JPG|thumb|250px|dekstre|Victor Hugo, kiel deputito de la Nacia Asembleo (parlamento), 1849.]]
Komence de sia beletra kaj politika kariero li estis konservema kaj favora al laŭleĝa monarĥio. Sed poste li politike evoluis al favoro pri humanema demokratio. Kiam la nevo de Napoleono faris ŝtatrenverson kaj sin proklamis imperiestro sub la nomo [[Napoleono la 3-a]], Victor Hugo iĝis ties akra nefleksebla kontraŭulo, kaj pasigis la jarojn de [[1851]] ĝis [[1870]] ekzile en [[Bruselo]] kaj sur la britaj insuloj [[Jersey]] kaj [[Guernsey]]. Poste li kondamnis la ekcesojn de la [[Pariza Komunumo (1871)|Pariza Komunumo]], sed proklamis, ke tiuj de la konservativa subpremado estis centoble pli abomenaj. Li elektiĝis [[senatano]] en 1876.
 
Li dekomence estis konfidulo de Louis[[Ludoviko-PhilippeFilipo (Francio)|Ludoviko-Filipo]] en 1844, puisposte estis ''pair'' de(monarkia Francesenatano) en 1845. SonLia premierunua discoursdiskurso en 1846 esttemis pourpri défendrela ledefendo sortde [[Pollando]] disdividita inter pluraj landoj,<ref>Constant de laTours, PologneLe écarteléesiècle entrede plusieursVictor pays59Hugo raconté par son œuvre, puisp. 148. </ref> poste en 1847, illi défenddefendis lela droitrajton aureveni retour desde bannisekzilitoj, dontinter celuikiuj de Jérôme Napoléon Bonaparte60Bonaparte, nevo de Napoleono.<ref>Constant de Tours, Ibid., p. 150. </ref>
 
Le 25 février 1848, il est nommé maire du 8e arrondissement de Paris. Après un premier échec, il est élu le 4 juin député de la deuxième République et siège parmi les conservateurs. Le 20 juin, il prononce son premier discours à l'Assemblée. Lors des émeutes ouvrières de juin 1848, il devient, comme soixante autres, commissaire chargé par l’Assemblée Constituante de rétablir l’ordre. Il commande des troupes face aux barricades, dans l'arrondissement parisien dont il se trouve être le maire61. Il désapprouvera plus tard la répression sanglante à laquelle il a participé62. Il fonde le journal L'Événement63 en août 1848. Il est déçu par les autorités issues de la Révolution de février et les lois répressives que vote l’assemblée constituante contre la presse les 9 et 11 août le révulsent et lui font dire : « Les hommes qui tiennent le pays depuis février ont d’abord pris l’anarchie pour la liberté ; maintenant ils prennent la liberté pour l’anarchie »64. Il soutient la candidature de Louis-Napoléon Bonaparte, élu président de la République en décembre 1848. Après la dissolution de l'Assemblée nationale, il est élu le 13 mai 1849 à l'Assemblée législative et prononce son Discours sur la misère le 9 juillet 1849 et le 30 juin 185065. Il rompt avec Louis-Napoléon Bonaparte, lorsque celui-ci soutient le retour du pape à Rome66, et il se bat progressivement contre ses anciens amis politiques, dont il réprouve la politique réactionnaire.