Victor Hugo: Malsamoj inter versioj

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Dum la [[puĉo]] de la 2a de decembro 1851, Victor Hugo partoprenis en la organizado de rezistado kiu malsukcesis.<ref>Exil de Victor Hugo [http://www.hautevillehouse.com/exil.html] sur la retejo de Hautevillehouse. </ref> Li klopodis dekomence fuĝi, poste li konsideras sin prizonulo, sed franca komisaro komprenante ruzaĵon, malakceptis aresti lin responde: «M. Hugo, mi ne arestas vin, ĉar mi arestas nur danĝerulojn!»<ref>Jean Tulard, Peut-on faire confiance aux historiens?, Académie des sciences morales et politiques, 2006, p. 321. </ref> La vesperon de la 11a de decembro, li entrajniĝis por ekziliĝi en Bruselo sub la falsa identeco de Jacques Firmin Lanvin, tipografo.<ref>Henri Guillemin, Hugo, Paris, Seuil, Microcosme, Ecrivains de toujours, 1978, 191 p. (ISBN 2-02-000001-6), p. 181. </ref> Lia persekuto estis konfirmita per la dekreto de la 9a de januaro 1852 kiu koncernis la iamajn reprezentantojn en la Nacia Asembleo, kiel Victor Schoelcher kaj aliaj 64.<ref>Le Moniteur universel, 10a de januaro 1852, no 10, p. 45. </ref>
[[Dosiero:Chevauchéedelapostérité.jpg|thumb|400px|maldekstre|Victor Hugo avangarde de la romantika armeo. ''Le Grand chemin de la postérité'', karikaturo de Benjamin Roubaud (1842).]]
 
Du tagojn post sia alveno en Bruselo, li skribas al sia edzino el la ''Hôtel de la Porte Verte'': «Dum dek du tagoj, mi estis inter la vivo kaj la morto, sed mi ne havis momenton malhelan. Mi kontentiĝis je mi mem. Kaj mi scias, ke mi faris mian devon».<ref name="Correspondance de Victor Hugo/1851 - Wikisource"> Correspondance de Victor Hugo - Année 1851 [https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Victor_Hugo/1851] Wikisource, 2016, konsultita la 26/12/2018</ref> Tamen li ne rakontis al sia edzino ke li devis sian survivadon al la determinemo de sia amatino, [[Juliette Drouet]].
 
Al [[Auguste Vacquerie]], li esprimis la fieron esti je la alta nivelo de la misio atribuita al li kiel beletristo enirinta en la historio tiutempa: «[...] Je viens de combattre et j’ai un peu montré ce que c’est qu’un poète. Ces bourgeois sauront enfin que les intelligences sont aussi vaillantes que les ventres sont lâches<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Pierre Angrand|titre=Victor Hugo raconté par les papiers d’État|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions Gallimard|Gallimard]]|année=1961|pages totales=288|passage=7}}</ref>. »
 
Le 13 décembre 1851, il rend visite au ministre de l’Intérieur belge qu’il informe de son projet d’écrire un compte-rendu historique du [[Coup d'État du 2 décembre 1851|Deux Décembre]]. Le ministre lui répond que cela mettrait la Belgique, « petit état à côté d’un voisin fort et violent », dans une situation des plus délicates<ref name="Correspondance de Victor Hugo/1851 - Wikisource" />. Après le plébiscite des 20 et {{date-|21 décembre}} qui approuvent les réformes envisagées par le prince-président, le gouvernement belge s’impatiente devant l’activité des proscrits. Une semaine plus tard, les gendarmes emmènent Hugo devant le procureur du roi. Le {{date-|9 janvier 1852}}, un décret officialise son bannissement et conforte Hugo dans sa conviction qu’il en deviendra plus encore ''persona non grata'' en Belgique, d’autant que le chargé d’affaires français à Bruxelles apprend la parution prochaine du livre à charge ''Le coup d’État du Deux Décembre''. Dans le même temps, Louis-Napoléon semble prêt à la conciliation en faisant libérer [[François-Victor Hugo]], emprisonné pour délit de presse ; une information relayée par le journal ''l’Éclair'' signale que Hugo est autorisé à rentrer en France s’il en fait la demande – ce à quoi ce dernier déclare ne pas vouloir s’abaisser<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Pierre Angrand|titre=Victor Hugo raconté par les papiers d'Etat|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions Gallimard|Gallimard]]|année=1961|pages totales=288|passage=19}}</ref>.
 
Où chercher un asile, alors, si on lui signifie son départ ? « Sois tranquille, écrit-il à Adèle, l’Angleterre n’est qu’à une enjambée. » [[Charles Hugo|Charles]] confirme que son père songe à Jersey<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Pierre Angrand|titre=Victor Hugo raconté par les papiers d'Etat|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions Gallimard|Gallimard]]|année=1961|pages totales=288|passage=20}}</ref>.
 
En attendant, Hugo s’est rendu compte que son récit du Deux décembre est un projet titanesque propre à effrayer les éditeurs : il lui préfère finalement un pamphlet intitulé ''[[Napoléon le Petit]]'', « une de mes meilleurs choses », commencée le 14 juin et achevée le {{date-|12 juillet 1852}}<ref name="Correspondance de Victor Hugo/1852 - Wikisource">{{Lien web|langue=Français|titre=Correspondance de Victor Hugo - Année 1852|url=https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Victor_Hugo/1852|site=Wikisource|date=2016|consulté le=26/12/2018}}</ref>. L’ouvrage passera en France par contrebande, édité en volumes petit format plus faciles à dissimuler.
 
=== Fino de lia vivo ===