Uzanto:Ssire-Provo: Malsamoj inter versioj
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La devise de Pau (devise ancienne):
URBIS PALLADIUM ET GENTIS
Palladium de la ville et de la nation
Les armes de Pau
d'azur, à la barrière de trois pals au pied fiché d'argent, sommée d'un paon rouant d'or, et accompagnée en pointe et intérieurement de deŭ vaches aussi d'or affrontées et couronnées du même ; au chef d'or, chargé d'une écaille de tortue au naturel, surmontée d'une couronne d'azur rehaussée d'or et accompagnée à dextre d'un H et à senestre du chiffre IV
Historique de la devise de Pau
Ces armoiries ont été accordées à la ville par lettres patentes du 30 juin 1829.
Les anciennes armoiries concédées, en 1482, par François-Phoebus, roi de Navarre, étaient : d'argent, à trois pals de gueules, au paon rouant d'azur perché sur le milieu.
C'étaient des armoiries parlantes, car Paü en béarnais signifie paon.
L'écaille de tortue qui figure dans les armoiries de Pau et que désigne la devise par le mot palladium y est en souvenir de celle qui servit de berceau à Henri IV et qui est encore conservée au château de Pau. Celle-ci fut providentiellement sauvée en 1793, lorsque des énergumènes, sous le prétexte de détruire les vestiges de la tyrannie, brûlèrent une foule de vieŭ souvenirs et de meubles contenus dans le château.
L'écaille-berceau fut dérobée, au péril de sa vie, par Lamaiguère, surnommé Lajeunesse, concierge ou sergent du château, qui lui substitua une autre écaille provenant du cabinet d'histoire naturelle de Monsieur de Beaurepaire. La véritable écaille demeura cachée pendant plus de vingt ans chez le menuisier Saffores, rue Facture, à Pau, qui affronta mille dangers pour la conserver.
En 1814, sur la demande du Conseil municipal de Pau, cette écaille fut rendue au château. (Note de M. Gaston du Breuille, de Pau, 1896.)
= HOMA-RANISMO =
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