Robert Surcouf: Malsamoj inter versioj

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== Surcouf, heroo de la maroj ==
 
En [[1801]], li revenis al [[Saint-Malo]], kaj M. B… opiniante lin sufiĉe riĉa, li edziĝis pro amo al tiu, por kiu li estis vivinta tiom danĝera vivo. Li povus vivi feliĉa en Saint-Malo ; se maristo ne facile rezignas pri la maro. Surcouf, ŝipekipisto kaj kapitano, faris novajn kampanjojn, sukcesajn kiel la antaŭaj. Surcouf, riĉa kaj estimata, ne restis longtempe senfara. Li estis gustuminta la maron, kiel diras la maristoj, kaj la tero ŝajnas sengusta kaj monotona. Ĝiaj tempestoj, kaperoj, bataloj mankis al li; li deiris denove.
[[Image:Surcouf.svg|200px|thumb|D'argent au chevron de sable chargé de trois coquilles d'or, au chef de sable chargé d'un lion passant d'or]]
 
Poste, aliaj kaperistoj kaperos je lia servo.
En [[1801]], il revint alors en à [[Saint-Malo]], et M. B… le trouvant assez riche, il épousa celle pour l'amour de laquelle il avait pris une carrière aussi aventureuse. Il pouvait vivre heureŭ à Saint-Malo ; mais un marin ne renonce pas si aisément à la mer. Surcouf, armateur et capitaine, fit de nouvelles campagnes, heureuses comme les précédentes. Surcouf, riche et considéré, ne resta pas longtemps oisif. Il avait goûté de la mer, comme disent les marins, et la terre semblait fade et monotone. Ses tempêtes, ses courses, ses combats, lui manquaient ; il partit de nouveau.
 
Robert Surcouf estas fama pro sia agado de [[kaperisto]] (kies ĉefaĵo estis la kapto de la ŝipo ''Kent'', en la [[Golfo de Bengalo]]) kaj por sia mara militmetodo kontraŭ [[Britio]] preferanta la uzmiliton al la intereskadraj bataloj. Post la paco kun Britio kaj dum partopreno en vespermanĝo kun siaj antaŭaj britaj malamikoj, unu el ili diris al li : « Fine, Sinjoro, konfesu ke vi, francoj, vi batalis por la mono dum ni, angloj, batalis por la honoro… » Surcouf respondis al li per trankvila voĉo : « Certe, Sinjoro, sed ĉiu batalas por akiri tion, kion li ne havas. »
Par la suite, d'autres corsaires prendront la mer sous son service.
Surcouf, n'étaitestis pasne seulementnur valeureŭbrava marinmaristo, illi avaitankaŭ aussikapablis leparole sens de la repartierebati. PourPor luili, ilestis estpli plusefikis efficacesapei dela saper l'économieekonomion de l'adversairela quemalamiko deol détruiredetrui sesĝiajn naviresarmitajn armésŝipojn. IlLi finançamem lui-mêmefinancis l'armementla ekipadon de nombreŭ navires demultaj guerremalpezaj légersmilitŝipoj : [[l'Auguste]], [[la Dorade]], [[la Biscayenne]], [[l'Edouard]], [[l'Espadon]], [[le Ville-de-Caen]], [[l'Adolphe]] et [[Le Renard (bateau)|le Renard]]
 
[[Napoléon Bonaparte|Napoléon]] mem venis en [[1803]] por konvinki lin akcepti komision de veselkapitano kaj komandon de eskadro, sed Surcouf rifuzis; necesas agnoski, ke li neniam havis disciplinosencon. Pleanta por la atako de la komuniklinioj, eble li sukcesis konvinki sian kunparolanton, ĉar du jarojn poste, Napoleono starigis ekonomian blokadon de Britio; sed post la malvenko de Trafalgar, li ne havis alian eblecon. Tamen, la historio de la mara milito montras ke ''neniam'' la kaperado kaj la blokado de venkis superajn eskadrojn.
Robert Surcouf est célèbre pour ses activités de [[corsaire]] (dont le fait d'armes que constitua la prise du ''Kent'', le (7<ref>{{ouvrage|auteur=[[Ambroise Louis Garneray]]|titre=Voyages, aventures et combats: souvenirs de ma vie maritime|année=1851|passage=147}}</ref> ou le [[31 août]]<ref>{{ouvrage|auteurs=Martine David, Anne-Marie Delrieu, Nicoulaud|titre=Aŭ sources des chansons populaires|année=1984|passage=196}}</ref> ou encore le [[7 octobre]]<ref>{{ouvrage|auteur=Jeanne Kaeppelin|titre=Surcouf dans l'océan Indien, extrait du journal de bord de ''La Confiance'' de Robert Surcouf|année=2007|passage=34}}</ref> selon les sources) [[1800]] dans le [[Golfe du Bengale]]) et pour sa conception de la guerre sur mer contre la [[Grande-Bretagne]] plus orientée vers la guerre d'usure que l'affrontement d'escadres. Après la paix avec la Grande-Bretagne et alors qu'il participait a un dîner en présence de ses anciens ennemis britanniques, l'un d'eŭ lui dit : « Enfin, Monsieur, avouez que vous, Français, vous battiez pour l'argent tandis que nous, Anglais, nous battions pour l'honneur… » Surcouf lui répondit d'un ton calme : « Certes, Monsieur, mais chacun se bat pour acquérir ce qu'il n'a pas. »
Surcouf, n'était pas seulement valeureŭ marin, il avait aussi le sens de la repartie. Pour lui, il est plus efficace de saper l'économie de l'adversaire que de détruire ses navires armés. Il finança lui-même l'armement de nombreŭ navires de guerre légers : [[l'Auguste]], [[la Dorade]], [[la Biscayenne]], [[l'Edouard]], [[l'Espadon]], [[le Ville-de-Caen]], [[l'Adolphe]] et [[Le Renard (bateau)|le Renard]]
 
La Imperion venkitan, Surcouf faris plian heroaĵon. Saint-Malo estis okupita de la prusoj, li kverelis kun ilin kaj duele defiis ĉiujn oficirojn de la regimento. La prusoj, sin konsiderantaj kiel ekspertoj pri sabro, neprudente akceptis la defion: Surcouf mortigis aŭ vundis la 15 unuajn sinsekve sed lasis iri la lastan (kiu estis la plej juna kaj devis estis senkuraĝigita pro la spektaklo, kiun li ĵus estis spektinta) por atesti, ke ĉio okazis laŭregule. Post tempa malapero, Surcouf revenis ĉe si por vivi inter siaj familianoj.
[[Napoléon Bonaparte|Napoléon]] se déplacera en personne en [[1803]] pour le convaincre d'accepter une commission de capitaine (de vaisseau) et le commandement d'une escadre, que Surcouf refusera; on doit reconnaître qu'il n'avait pas tellement le sens de la discipline. Plaidant pour l'attaque des lignes de communication, peut-être a-t-il ''a contrario'' su convaincre son interlocuteur, puisque deŭ ans plus tard Napoléon instaurera un blocus économique contre la Grande-Bretagne; mais, après Trafalgar, il n'avait guère d'autre choix. Cependant, l'histoire de la guerre sur mer montre que la course et le blocus ne l'ont ''jamais'' emporté contre les escadres dominantes.
 
LeLa nomnomo de l'intrépidela corsaireriskema étaitkaperisto devenuestis la terreurteruro dude commercela britanniquebrita danskomerco lesĉirkaŭ parages de l'[[IndeHindio]], etkaj lela gouvernementbrita britanniqueregistaro avaitdecidis cruplifortigi devoirsian renforcerpozicion de plusieurs frégatessur satiuj stationmaroj dansper cespluraj mersfregatoj. En 1813, Surcouf futestis chargékomissita dekonduki conduireal enFrancio la mlanova fergaton France ''[[le Charles]]'', vieillekiun frégate,li qu'ilestis avaitaĉetinta achetéeal aula gouvernementregistaro etkaj arméeekipita en ''flûte''. Elle portait un très riche chargement. Il échappa par son sang-froid et l'habileté de ses manœuvres aŭ croisières britanniques et manqua de se perdre en entrant à [[Saint-Malo]] ; mais son frère sauva le navire.
L'Empire abattu, Surcouf accomplit un autre exploit. Saint-Malo étant occupé par les Prussiens, il se prit de querelle avec eŭ et défia en duel tous les officiers du régiment concerné. Les Prussiens, se considérant comme experts au sabre, relevèrent l'offre très imprudemment: Surcouf tua ou blessa les 15 premiers à la suite mais laissa aller le dernier (qui était le plus jeune et devait probablement être quelque peu démoralisé par le spectacle auquel il avait assisté) pour qu'il puisse témoigner que tout s'était passé dans les règles. Après avoir disparu quelque temps, Surcouf revint tranquillement chez lui passer entre les siens le reste de son âge.
 
Le nom de l'intrépide corsaire était devenu la terreur du commerce britannique dans les parages de l'[[Inde]], et le gouvernement britannique avait cru devoir renforcer de plusieurs frégates sa station dans ces mers. En 1813, Surcouf fut chargé de conduire en France ''[[le Charles]]'', vieille frégate, qu'il avait achetée au gouvernement et armée en flûte. Elle portait un très riche chargement. Il échappa par son sang-froid et l'habileté de ses manœuvres aŭ croisières britanniques et manqua de se perdre en entrant à [[Saint-Malo]] ; mais son frère sauva le navire.
 
Le frère du capitaine Surcouf, [[Nicolas Surcouf]], intrépide marin comme lui, fut son second pendant près de 15 ans, et contribua à ses succès.